Bolivie CANAVIRI

9,00€

SCA score: 84+

Une tasse majestueuse en provenance de la région de La Paz, en Bolivie.
Mery Canviri nous propose un café délicieux aux notes de noix et de chocolat, issu de sa ferme familiale.

Conditionnement
Torréfaction pour TOUTES MÉTHODES
Mouture :
Producter: Mery Canaviri
Note de dégustation: Chocolat, noix, biscuit / Rond
Torrefaction: Medium
Variété : Red Catuai

Altitude : 1450m

Procés: Lavé

La Paz region

Terroirs de Caranavi

Dans les hautes terres verdoyantes de La Paz, la municipalité de Caranavi se distingue comme la capitale du café bolivien, produisant la majorité du café du pays – principalement au travers de petites exploitations familiales biologiques de 2 à 3 hectares en moyenne.

Au cœur de ce paysage riche en caféiculture se trouve la ferme Kantuta, située dans la région des Yungas, à Caranavi. Propriété de Mery Canaviri, cette ferme de 10 hectares – dont 3 hectares sont consacrés au café Catuai Rojo – est perchée à 1 450 mètres d’altitude et repose sur un système agroforestier simple avec des arbres d’ombrage natifs. Transmise depuis plus de 40 ans au sein de la famille Canaviri, la ferme tire son nom de la kantuta, fleur nationale de la Bolivie.

Malgré le déclin de la production et des rendements à l’échelle nationale au cours des dernières décennies, des fermes comme Kantuta perpétuent l’héritage caféicole bolivien grâce à des pratiques artisanales et durables, utilisant des engrais organiques et des méthodes traditionnelles.

Le résultat est une tasse majestueuse qui capture l’essence de Caranavi : un profil noisetté et chocolaté, imprégné de la chaleur de plusieurs générations – une richesse transmise avec soin par Mery Canaviri et sa famille.

Producteur

Mery Canviri

Depuis mon enfance, le café fait partie intégrante de ma vie. J’ai grandi en aidant mes grands-parents et mes parents sur la ferme, apprenant à planter, tailler et récolter. Très tôt, j’ai compris que le café n’était pas seulement une culture, mais un héritage familial.

Aujourd’hui, je dirige la ferme en me consacrant aux cafés de spécialité, en alliant traditions familiales et pratiques durables. Nous utilisons des engrais organiques et sélectionnons nos grains avec soin, afin de produire un café de grande qualité, respectueux de l’environnement.

Je suis fière que notre travail en famille nous permette d’atteindre des marchés comme BELCO. Mon ambition est de continuer à améliorer la qualité de nos cafés, agrandir la ferme, et transmettre ce savoir aux générations futures – pour faire vivre cet héritage, au service d’un café reconnu ici et ailleurs.

Vos questions fréquentes

Quelle est l’histoire du café bolivien ?

Le café a été introduit en Bolivie au XVIIIe siècle, probablement par les colons espagnols ou via des routes commerciales depuis le Pérou. Sa culture s’est peu à peu implantée dans les régions tropicales des Yungas, à l’est de La Paz, où les conditions climatiques et l’altitude sont idéales pour produire un café de qualité.

Pendant de nombreuses années, la production de café en Bolivie est restée à petite échelle, principalement destinée à la consommation locale. Ce n’est qu’au XXe siècle que le pays commence à exporter du café, bien que de manière modeste par rapport à ses voisins comme le Brésil, la Colombie ou le Pérou. Malgré des volumes relativement faibles, la Bolivie bénéficie d’un fort potentiel en matière de café de spécialité grâce à ses terroirs uniques, ses variétés anciennes et l’engagement de nombreux petits producteurs.

La région de Caranavi, dans le département de La Paz, est aujourd’hui considérée comme le cœur de la production caféière du pays. Environ 91 % du café bolivien y est produit, majoritairement par de petites exploitations familiales qui cultivent entre 2 et 3 hectares en moyenne. Ces fermes utilisent souvent des pratiques durables et biologiques, avec une attention particulière portée à la qualité plutôt qu’à la quantité.

Entre les années 1990 et 2010, la production nationale de café a connu un déclin important en raison de problèmes économiques, du manque de soutien gouvernemental et de la concurrence d'autres cultures plus rentables comme la coca. La production est passée d’environ 156 000 sacs de 60 kg en 1990 à seulement 31 000 en 2017, avec une baisse significative des rendements.

Cependant, depuis quelques années, un renouveau s’opère grâce à la montée des cafés de spécialité et au travail de coopératives, d’exportateurs et d’acteurs engagés comme AgroTakesi ou FECAFEB. De nombreux producteurs se forment aux pratiques de fermentation contrôlée, de tri méticuleux et de culture durable pour répondre aux standards du marché international.

Aujourd’hui, le café bolivien est de plus en plus reconnu sur la scène mondiale pour ses profils aromatiques complexes, sa traçabilité et le savoir-faire artisanal de ses producteurs. Bien que la production reste modeste, la Bolivie s’affirme comme un terroir d’exception dans le monde du café de spécialité.

Qu'est ce qu'un score ?

La « Speciality Coffee Association of America », créée par Erna Knutsen, définit une grille de notation* (Le Green Arabica Coffee ClassificationSystem(GACCS)) composée de critères physiques et sensoriels pour évaluer la qualité d’un café. 

Le score SCA est basé sur une échelle de dégustation qui évalue différents aspects du café, tels que l'arôme, le goût, l'acidité, le corps et l'aftertaste (arrière-goût). Chaque aspect est noté individuellement, puis une note globale est attribuée au café.

Le système de notation SCA va de 0 à 100, où un café obtient un score plus élevé s'il présente des caractéristiques de qualité supérieure. Les cafés de spécialité, qui sont considérés comme les cafés de plus haute qualité, ont généralement un score SCA de 80 ou plus.

Sur une échelle de 100 points, un café est dit « de spécialité » s’il obtient une note de 80 au moins :

+ 88 Café grands crus 

+85 Café d'exception

+80 Très bons café de spécialité  

Un café de spécialité répond donc à trois exigences minimales :

  • Cueillette manuelle des grains mûrs uniquement.
  • Notation 80 ou plus/100
  • Aucun défaut majeur et moins de 5 défauts mineurs.
Qu'implique un degré de torréfaction équilibré ?

Un degré de torréfaction équilibré implique que les grains de café ont
été torréfiés de manière à atteindre un point où les arômes et les
saveurs sont harmonieusement développés, sans qu'aucun aspect ne domine
excessivement. Cela crée un café avec une balance entre l'acidité, la
douceur et l'amertume, offrant ainsi une expérience gustative agréable
et équilibrée.